Une villa existante, pas très ancienne, sur la cime en garrigues qui à l’ouest de La-Cadière-d’Azur va plonger sur le petit port de Saint-Cyr sur-Mer . . . où le bateau a son anneau.
Il n’en fallait plus pour décider CF à poser là sa vigie.
Il meuble la maison à son goût, mais surtout il transforme tout de suite ce morceau de désert provençal rocailleux en jardin édénique avec beaucoup de pelouse, des oliviers, des palmiers, des rosiers et autres plantes à fleurs et odoriférantes, pose devant l’horizon d’azur petite une île déserte, apprivoisée, en modèle réduit, comme celles de légende de l’autre côté de cet horizon si net mais si indéfini aussi.
Quelques appentis en bois massif local pour se protéger du vent qui vient parfois avec violence revendiquer sa place pour lui aussi y aimer l’horizon, et des ardeurs d’un soleil peut être un peu jaloux de tant d’éclat.
Discrètement, juste derrière la maison, au sol devant les garages, la grande mire ronde permet de rassurer le voisinage par les aller-venues de l’hélicoptère.